Parmi les nombreuses options envisagées lors de ma recherche d’emploi, celle de formateur a particulièrement retenu mon attention. Un job humain, bien payé, auquel n’importe quel diplôme peut donner accès. On estime d’ailleurs 67 000 postes à pourvoir sur l’année 2022, à condition d’y investir du temps et de la motivation, je suis presque sûr de m’engager sur la bonne voie !
Avant de me lancer, gardons la tête froide. J’imagine que le job se targue de ses quelques spécificités et de difficultés qu’il me faut anticiper au maximum pour ne pas regretter ma décision. Est-ce que j’ai la tête, et surtout le mental, de l’emploi ? Beaucoup d’épineuses questions à me poser avant de m’essayer à Devenir formateur.
Le formateur est pédagogue
Un formateur ne fait pas qu’enseigner une compétence à un groupe d’apprenants : il doit également les motiver en instaurant un climat d’écoute et de confiance entre eux et lui. Il enseigne avec aisance et fluidité en prouvant la maîtrise de son sujet et capte son auditoire avec un brin d’humour et de légèreté.
Devenir formateur repose sur une pédagogie conviviale, de laquelle les apprenants peuvent se sentir proches. Il doit créer l’adhésion de son public à sa discipline et œuvrer à son appropriation par les autres. Il assure en fait la transmission de ses compétences et la pérennité de son savoir, qu’il soit théorique ou pratique.
Le formateur a le sens du contact
Le formateur ne se contente pas de transmettre aveuglément ses connaissances, il le fait en adéquation avec les dispositions et les capacités de ses apprenants. Le climat de confiance ne s’établit pas instantanément et uniformément : pour chacun de ses apprentis, la méthode et les moyens de le former efficacement diffèrent, face à quoi un formateur doit systématiquement témoigner d’une grande flexibilité.
Trouver le langage et les méthodes adaptées à chaque apprenant nécessite par ailleurs une patience et un optimisme tenaces, devant le temps que cela risque de prendre. Il doit croire en l’efficacité de sa formation et manifester suffisamment d’enthousiasme pour motiver son auditoire plus que quiconque. Un sourire chaleureux est souvent la clé de l’ouverture de ses apprenants : une communication à double sens ne se crée pas sans bienveillance et inversement.
Le formateur est bien informé
Devenir formateur implique de ne pas rester sur ses acquis et de se tenir au courant de toutes les nouvelles connaissances et méthodes relatives à son champ d’expertise. Il effectue un travail de veille permanent pour maintenir à jour ses compétences et dispenser un apprentissage au plus près de l’actualité.
Certes, à chaque formateur ses méthodes de travail ; pour autant l’évolution rapide du monde du travail nécessite de se renseigner de la même manière sur les techniques d’animation et les supports pédagogiques les plus efficaces pour optimiser ses enseignements.
Le formateur est organisé
Pas question d’être bordélique pour devenir formateur, surtout en freelance ! En fonction des proportions de l’offre et la demande dans son domaine, son planning de missions peut être particulièrement chargé et donc demander une gestion exemplaire, de manière à se montrer parfaitement clair sur ses disponibilités.
De la même manière qu’un enseignant, les formations qu’il dispense le sont avec une efficacité proportionnelle à la rigueur employée pour leur préparation en amont. Du déroulé aux exercices, en passant par les supports spécifiques et le timing, tout doit être optimisé pour assurer un apprentissage le plus exhaustif possible mais non moins équilibré, selon le niveau de chaque apprenant.
Je pense correspondre au profil ? Pourquoi attendre, les formations de formateurs sont faites pour ça !